106. Pourquoi il ne faut pas publier sur les plateformes sociales.

novembre 25, 2019 | Pub et Internet |

Pourquoi il ne faut pas publier sur les plateformes sociales.

Pour: nbnd par Geneviève pellerin | Catégorie: Pub et Internet | Date: 2018

En marketing web, l’une des très bonnes tactiques que vous pouvez adopter est de partager du contenu sur les médias sociaux dans le but d’attirer davantage de trafic sur votre site web. Alors, pourquoi est-ce que le titre de mon article dit de ne pas publier sur les plateformes sociales ? Eh bien! Ne vous méprenez pas, je ne dis pas que de partager du contenu sur les médias sociaux est stupide.

Au contraire, je viens de mentionner qu’il s’agissait d’une très bonne tactique. Non, ce que je veux dire est que de créer et de publier directement votre contenu sur les plateformes sociales comme Facebook ou LinkedIn au lieu de le faire sur votre site web n’est pas une bonne idée. Pourquoi donc? C’est ce que vous découvrirez dans cet article de blogue puisque je vous présenterai quelques raisons pourquoi vous ne devriez pas le faire.

Qu’est-ce que je veux dire par publier sur les plateformes sociales?
Tout d’abord, je veux vous donner une explication de ce qu’est le « digital sharecropping », terme anglophone qui a inspiré mon article.
Le « sharecropping » (ou métayage en français) est un système, un type de bail rural, dans lequel le propriétaire de terres agricoles donne la permission à un habitant, un fermier, un locataire, quoi, d’utiliser et de cultiver la terre en échange d’une part des récoltes produites sur celle-ci. Ce type de système a vu le jour, il y a de cela bien des années. Certains le faisaient par tradition tandis que d’autres le faisaient à cause de la loi.

De nos jours, le « sharecropping » s’est étendu jusqu’au web. Eh oui! On peut apercevoir ce système sur les plateformes sociales et c’est pourquoi nous appelons maintenant cela « digital sharecropping ». En web, ça consiste donc à construire son entreprise sur la terre d’autrui qui, ici, est représentée par les plateformes sociales.

En effet, il s’agit de construire sa présence en ligne, son contenu sur une plateforme dont vous n’êtes pas le propriétaire comme Facebook, Google + ou LinkedIn au lieu de le faire sur votre site web. Il s’agit donc de plateformes sur lesquelles vous n’avez aucun contrôle et sur lesquelles vous écrirez et publierez du contenu qui, au bout du compte, ne vous appartiendra pas non plus. Le seul et unique contenu dont vous serez propriétaire, sera celui que vous publierez sur votre site web et non pas celui que vous publierez, à titre d’exemple, sur Linkedin Pulse.

Alors, pourquoi le digital sharecropping ne devrait pas être fait ?

1. Les plateformes sont inconstantes

Les plateformes comme Facebook changent constamment. En effet, une nouvelle règle par ci, un changement par là et HOP, nous nous retrouvons avec du contenu qui n’est plus conforme aux normes de la plateforme. Si l’une des plateformes change le moindre règlement, ce qu’elles font souvent, il se pourrait que le contenu que vous créez ne soit plus conforme et soit sujet à ces changements et, si vous ne le changez pas, il pourrait soit être signalé, bloqué ou bien supprimé tout simplement.

De plus, ces sites web ne se soucient pas de votre contenu. Ils ne vous laisseront pas un délai supplémentaire et n’auront pas de pitié parce que votre contenu n’est plus conforme aux nouvelles règles.

Solution : Si vous ne voulez pas que votre contenu soit publié sur une plateforme qui n’est pas constante et qui est amené à changer beaucoup trop souvent, publiez-le sur votre propre site web que ce soit sur votre blogue ou votre «vlog». Ainsi, vous vous assurez d’avoir le contrôle sur celui-ci.

2. Les plateformes peuvent disparaître

Si vous produisez du contenu que vous publiez sur les plateformes sociales, il faut que vous vous demandiez si la plateforme existera indéfiniment. Il arrive que certaines plateformes sociales disparaissent. Il existe tellement de médias sociaux qu’elles ne peuvent pas toutes devenir populaires et atteindre une audience élevée.

Il se peut donc qu’une plateforme disparaisse l’année suivante. Évidemment, Facebook, LinkedIn ou Pinterest, par exemple, resteront populaires et ne risquent pas de disparaître bientôt, mais pour d’autres, il s’agirait surtout d’une supposition. Alors, comment savoir si celle-ci tournera positive ou négative, on ne le sait trop.

Solution : Si vous ne voulez pas que votre contenu disparaisse à jamais et que tous vos efforts s’envolent, vous seriez mieux de le publier directement sur votre site web pour ainsi vous assurer de garder votre contenu quitte à le transférer sur un autre site web si vous décidez, un jour, de vous créer un nouveau site web.

3. Les plateformes peuvent perdre leur popularité

Il se pourrait aussi que les plateformes sociales sur lesquelles vous voulez publier votre contenu perdent de leur popularité et n’attirent plus aucun trafic. À titre d’exemple, MySpace n’est plus aussi populaire qu’auparavant et n’attire plus autant de trafic. Alors, le contenu qui a été exclusivement publié sur ce média social n’obtient plus autant de vues qu’avant, ce qui est décevant pour le contenu que vous avez créé et sur lequel vous avez mis plusieurs heures.

Solution : Au lieu de publier directement sur les médias sociaux votre contenu, créez-le et publiez-le sur votre propre site web et partagez-le seulement sur les plateformes sociales qui sont populaires au moment de votre publication. Ainsi, vous serez en mesure de rejoindre vos personas aux bons moments, aux bons endroits et sur des réseaux qui gagnent en popularité de jours en jours.

4. Votre audience ne vous appartient pas

Un autre point qui pourrait grandement vous dissuader de faire du « digital sharecropping » est que l’audience que vous ciblez, l’auditoire que vous vous êtes créé au fil du temps sur les différentes plateformes sur lesquelles vous publiez votre contenu, ne vous appartiennent pas. En effet, si la plateforme en question disparaît ou qu’un autre réseau social gagne en popularité, votre auditoire ne restera pas fidèle à votre contenu, car il ne sera pas nécessairement déjà allé sur votre site web. Votre contenu se trouvait sur cette plateforme et non pas sur votre site alors il n’a peut-être jamais ressenti le besoin de visiter votre site web. C’est alors que vous perdrez votre auditoire.

Certes, actuellement, sur LinkedIn Pulse, on peut s’abonner au contenu des divers auteurs, mais si jamais cette nouvelle plateforme éditoriale disparaît, les abonnés de l’auteur disparaîtront également, ce qui est malheureux.

Solution : Lorsque votre contenu se trouve sur votre site web, les internautes peuvent s’y abonner s’ils aiment celui-ci. Alors, même si, par moment, ils vous oublient ou sont trop occupés pour aller sur votre site web naturellement, ils recevront un résumé de votre contenu par courriel par exemple, ce qui les fidélisera davantage.

De plus, en partageant votre contenu sur vos pages sur les médias sociaux, l’auditoire que vous rejoignez sur celles-ci sera amené à visiter votre site web et aura plus de chances de s’abonner à votre contenu via celui-ci. Aussi, si jamais vous vous créez un nouveau site web, vous aurez une base de données courriel de vos abonnés et vous pourrez les avertir du changement de site et les inviter à continuer de suivre votre contenu. Vous ne perdrez donc pas votre auditoire.

Bref, ce qu’il faut retenir de cet article est qu’il ne faut pas créer et publier son contenu sur une plateforme que vous ne possédez pas.

Vous n’aurez alors aucun contrôle sur celui-ci et ce n’est vraiment pas ce que vous désirez. À la place, publiez vos articles de blogue, vos vidéos, vos infographies, vos ressources, etc. sur votre site web et partagez-les sur les médias sociaux.

Vous serez ainsi en mesure d’attirer du trafic de qualité, la plupart du temps, et d’avoir un plein contrôle sur votre contenu, que ce soit au niveau des règles, des disparitions de sites ou bien des baisses de popularité. Vous aurez le pouvoir!
Qu’en pensez-vous? Êtes-vous pour ou contre le « digital sharecropping »?

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