105. Comment protéger votre contenu en ligne

octobre 10, 2019 | Pub et Internet |

Écrit pour Copibec 

LOI SUR LE DROIT D’AUTEUR

Selon vous, quel serait le pire cauchemar d’un créateur ? Il y a fort à parier que ce soit de retrouver ses œuvres ailleurs sans son autorisation. Même si nul n’est à l’abri d’un individu malfaisant prêt à tout pour s’approprier le travail d’autrui (ou la plupart du temps, de l’ignorance d’un hébergeur de contenu), certaines précautions peuvent être prises afin de limiter les risques de retrouver les fruits de sa création sur une autre plateforme web.


Quelques outils pour protéger votre contenu
Datez votre contenu
Même si vous n’avez pas besoin d’enregistrer votre œuvre pour bénéficier de la protection du droit d’auteur, la date peut constituer une preuve que vous avez publié votre œuvre avant les autres publications présumées non autorisées. Il s’agit d’un élément important pour prouver votre paternité sur l’œuvre. Par exemple, vous pouvez simplement ajouter la date de publication au début d’un article, comme c’est le cas ici.

Ajoutez le symbole ©
L’absence du symbole © ne signifie pas que le contenu est libre de droits. Toutefois, sa présence rappelle au public l’existence d’un droit d’auteur. Universellement reconnu, l’utilisateur ne peut prétendre ignorer sa signification. Vous pouvez l’insérer en filigrane d’une image ou au bas de votre page web.

Inscrivez les conditions d’utilisation
Ajouter une telle section à votre site web ne laisse aucune place à l’interprétation : vous êtes propriétaire des contenus et il faut votre autorisation pour en faire la reproduction ou les partager. Voyez les conditions d’accès du site de Copibec en guise d’exemple. C’est le moment d’indiquer clairement la marche à suivre pour toute demande d’autorisation et d’ajouter un courriel de contact. N’oubliez pas que les contenus diffusés sur votre site web vous appartiennent et que vous faites vos propres règles d’utilisations.
Attention : certaines exceptions dans la Loi canadienne sur le droit d’auteur peuvent s’appliquer. De plus, la juridiction peut varier d’un pays à l’autre, ce qui signifie que vos droits ne sont peut-être pas enfreints lorsque votre œuvre est utilisée à l’extérieur du Canada.

Désactivez les copier-coller
En désactivant le clic droit sur votre page, vous empêchez des personnes malintentionnées ou mal informées de copier votre contenu pour le coller ailleurs. Bien sûr, il n’existe aucun moyen d’empêcher les captures d’écran, mais il n’en demeure pas moins que les images seront de qualité nettement inférieure comparativement à un copier-coller. Bloquer l’option peut également décourager les voleurs de contenu potentiels. Vous pouvez bloquer le clic droit grâce à un code JavaScript.

Attention : cette mesure est à double tranchant. Bien qu’elle puisse décourager d’autres utilisateurs de partager votre contenu, elle peut également les dissuader de vous citer en toute légalité. D’autant plus que les plus expérimentés (et acharnés !) sauront contourner cette mesure de protection.

Repérez votre contenu en ligne
Maintenant que vous avez pris les moyens nécessaires pour protéger votre contenu, vous pouvez tester leur efficacité en les cherchant ailleurs que sur votre site web, vos réseaux sociaux ou tout autre outil de partage en ligne. Il existe plusieurs moyens de vérifier. En voici quelques-uns :
Utilisez Rights Manager
En déclarant votre paternité sur les contenus diffusés, l’outil Rights Manager de Facebook vous permet de bloquer les partages dès leur importation sur votre page, de suivre vos contenus partagés par d’autres pages pour en voir les utilisations et même de réclamer une part des revenus générés par les partages non autorisés. Notez que cet outil est disponible aux administrateurs de pages Facebook et s’applique seulement aux partages sur Facebook et pas ailleurs sur le web.

Créez une alerte Google
Vous pouvez créer une alerte en entrant un sujet qui vous intéresse — dans ce cas-ci les titres de vos œuvres et votre nom — avec des Alertes Google. Vous serez ainsi notifié par courriel lorsque Google aura des résultats de recherche correspondant à votre contenu, donc lorsqu’il sera partagé par quelqu’un d’autre que vous-même. Google permet également de mettre fin au partage d’un fichier et empêcher d’autres personnes de partager votre contenu.

Essayez des outils de détection de plagiat
Copyscape et Positeo en sont des exemples. Il vous suffit d’entrer votre URL dans la barre de recherche pour détecter si votre contenu se retrouve ailleurs sur le web. À noter : Copyscape est disponible en anglais seulement.

Faites une recherche inversée
Vous pouvez voir si vos images se trouvent ailleurs sur le web (et où) dans avec un clic droit, puis en sélectionnant « Rechercher une image avec Google ».
Si malgré toutes ces précautions vous avez le malheur de retrouver vos créations ailleurs, vous pouvez effectuer une demande de retrait à l’administrateur. Ne laissez pas la crainte d’être plagié freiner votre esprit créatif.

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