99. 12 choses à faire pour transformer un mail professionnel en outil d’emmerdement maximal

juillet 20, 2018 | Pub imprimé et rédaction |

Écrit pour Bien-ecrire  par Sophie

Ayant pris beaucoup de plaisir à lire l’article « Manuel de sabotage des courriels » de Denis Cristol, j’ai décidé d’en partager avec vous les grandes lignes.

Inutile de vous dire que je suis tout à fait d’accord avec cette recension des plus grosses bourdes à faire pour être sûr (e) de transformer son mail en outil d’emmerdement maximal !

Comment agacer son interlocuteur dès l’introduction

1- La première galanterie est de ne pas mettre d’objet ou bien avoir un objet sans rapport avec le contenu.

2- Pour varier il est aussi possible d’utiliser le plus possible les mots TTU (très très urgent) ou « important », ou mettre par défaut urgent, ou AR ou bien encore d’être créatif et d’utiliser une typo rouge clignotante, ça réveille.

Comment rendre un contenu indigeste pour n’importe quel lecteur

3- Comme nos interlocuteurs n’ont rien à faire, il est intéressant d’occuper leur temps par des mails trop longs avec beaucoup de pièces jointes, qui explicitent des points techniques et complexes, nécessitant beaucoup d’échanges.

4- Il est toujours intéressant que les pièces jointes aient des intitulés non compréhensibles. Inutile de faire des efforts, l’interlocuteur saura bien se débrouiller, il lit déjà tant de mails.

Un bonus consiste à demander d’aller chercher des pièces jointes sur le réseau bien caché, c’est un jeu de piste divertissant.

Comment se fâcher avec tout le monde dans la boîte

5- Le courriel de masse permet d’être en lien avec un grand nombre de personnes, mettre un maximum de personne en copie alors qu’elles ne sont pas concernées, vous attirera de nouveaux amis.

6- C’est aussi sympathique d’associer toute la ligne hiérarchique, de faire des copies, des copies cachées cela va créer à tous les coups d’intéressants rebondissements.

7- Pour montrer qu’on est vraiment tous ensemble, répondre à tous systématiquement régalera les curieux ;
tant qu’à faire, autant utiliser le transfert de mail vers l’extérieur. C’est tellement mieux de partager surtout des dossiers confidentiels.

Comment être sûr de se faire haïr par les collègues

8- À ces nouveaux amis, inutile de répondre. Il ne faut jamais lire et répondre aux courriels, respecter les règles de politesse prend trop de temps, pas la peine de s’encombrer, soyons naturel.

9- Des messages laconiques du type « OK » ou « pour validation » témoignent de notre sens de l’empathie, à moins de mettre plein de smileys et de papier peint couleur fuchsia pour égayer.

10- Envoyer les courriels le vendredi soir ou à des heures indues en pleine nuit ne provoque aucun stress chez l’autre… Alors pourquoi se priver. Se mettre d’accord sur les règles d’usage est encore une perte de temps à bannir. Soyons naturel, cela a déjà été dit !

11- Un amusant trop plein de « annule et remplace » permettra de provoquer une gymnastique cérébrale stimulante chez l’autre et d’offrir des quiproquos créatifs.

Et pour finir,
12- Un peu de mystère ne fait pas de mal, donc inutile de signer les courriels et de laisser son numéro de téléphone.

Attention ! Tous ces points sont des écueils qu’il faut impérativement éviter.
Si vous suivez un seul de ces « conseils », autant renoncer à communiquer par email (notamment professionnel, mais pas que).

Sinon, vous pouvez directement essayer les bonnes pratiques en matière d’email professionnel… Ici ou ici ou encore ici par exemple !
Vous pourrez trouver l’article original de Denis Cristol à cette adresse sur Thot Cursus.

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